Hélène Hoppenot | Journal 1918-1933
Rio de Janeiro, Téhéran, Santiago du Chili, Rio de Janeiro, Berlin, Beyrouth-Damas, Berne
J’ai le plus grand désir d’aller au bout du monde – mais non de m’arrêter en chemin.
Hélène Hoppenot a 23 ans quand elle débarque, en février 1918, à Rio de Janeiro où son mari est nommé auprès de l’ambassadeur Paul Claudel, dont l’épouse est restée en France. Fine et intelligente, tenue à une certaine réserve, elle va rapidement s’orienter dans les arcanes de la diplomatie et en intégrer tous les codes, avant même qu’on ne confie à Henri Hoppenot une ambassade.
Dans le Journal qu’elle commence à tenir alors, elle raconte avec sagacité et humour la vie au Brésil, les excentricités du « Cacique » (surnom de Claudel), la gentillesse de son secrétaire, Darius Milhaud, qui restera toute sa vie un ami fidèle, ainsi que les différends entre le jeune Henri Hoppenot et sa hiérarchie.
Hélène Hoppenot est assurément aux premières loges pour décrire les aléas et les dessous de la vie diplomatique et politique dans cette période troublée de l’entre-deux-guerres.
Mais la vie de diplomate est aussi une vie de nomade, orchestrée par leurs influents amis du Quai d’Orsay – Philippe Berthelot ou Alexis Léger (le poète Saint-John Perse). Attristée par le départ de Claudel et Milhaud à la fin de l’année 1918, Hélène Hoppenot aura, pour la première fois, «l’impression de commencer à vivre une vie qui sera pleine de séparations, de mélancolies de ce genre…»
Après ces débuts pittoresques au Brésil, les Hoppenot séjournent en Perse, pays agité par des tensions géopolitiques considérables, puis au Chili, de nouveau au Brésil, puis dans le Berlin décadent d’après la Grande Guerre, au Liban et en Syrie, et enfin en Suisse.
Et entre deux destinations lointaines, les brefs passages à Paris sont consacrés aux amis – peintres, musiciens, écrivains et poètes – habitués des librairies d’Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, rue de l’Odéon : Erik Satie, Darius et Madeleine Milhaud, Paul et Reine Claudel, Alexis Léger, Henri Seyrig, Roger Desormière, Francis Poulenc, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Valery Larbaud, Léon-Paul Fargue et tant d’autres…
Le Journal de Hélène Hoppenot s’interrompt provisoirement à son départ pour la Chine en 1933. Elle s’y livrera à une autre de ses passions : la photographie.
Outre cet étonnant Journal, qui sera publié jusqu’aux années de la Seconde Guerre mondiale en plusieurs tomes, Hélène Hoppenot (1894-1990) a laissé une importante correspondance et six livres de photographies : Chine, Extrême-Orient, Rome, Tunisie, Mexique, Guatemala.
Édition établie, annotée et présentée par Marie France Mousli, qui a déjà publié la correspondance des Hoppenot avec les Milhaud (Gallimard, 2005) et celle de Henri Hoppenot avec Saint-John Perse (Gallimard, 2009).
Précisions
Collection «Pour Mémoire».
Portfolio : 72 illustrations – photographies, cartes et fac-similés – n. & bl. Index des Noms cités.
Édition originale, tirée à 600 ex., le 19 mars 2012.
13 x 21, 5 cm. 640 pages.
Isbn : 978-2-912222-38-1
Prix de vente public : 48 euros.
Page Facebook consacrée au Journal d’Hélène Hoppenot
Rio de Janeiro, Téhéran, Santiago du Chili, Rio de Janeiro, Berlin, Beyrouth-Damas, Berne
J’ai le plus grand désir d’aller au bout du monde – mais non de m’arrêter en chemin.
Hélène Hoppenot a 23 ans quand elle débarque, en février 1918, à Rio de Janeiro où son mari est nommé auprès de l’ambassadeur Paul Claudel, dont l’épouse est restée en France. Fine et intelligente, tenue à une certaine réserve, elle va rapidement s’orienter dans les arcanes de la diplomatie et en intégrer tous les codes, avant même qu’on ne confie à Henri Hoppenot une ambassade.
Dans le Journal qu’elle commence à tenir alors, elle raconte avec sagacité et humour la vie au Brésil, les excentricités du « Cacique » (surnom de Claudel), la gentillesse de son secrétaire, Darius Milhaud, qui restera toute sa vie un ami fidèle, ainsi que les différends entre le jeune Henri Hoppenot et sa hiérarchie.
Hélène Hoppenot est assurément aux premières loges pour décrire les aléas et les dessous de la vie diplomatique et politique dans cette période troublée de l’entre-deux-guerres.
Mais la vie de diplomate est aussi une vie de nomade, orchestrée par leurs influents amis du Quai d’Orsay – Philippe Berthelot ou Alexis Léger (le poète Saint-John Perse). Attristée par le départ de Claudel et Milhaud à la fin de l’année 1918, Hélène Hoppenot aura, pour la première fois, «l’impression de commencer à vivre une vie qui sera pleine de séparations, de mélancolies de ce genre…»
Après ces débuts pittoresques au Brésil, les Hoppenot séjournent en Perse, pays agité par des tensions géopolitiques considérables, puis au Chili, de nouveau au Brésil, puis dans le Berlin décadent d’après la Grande Guerre, au Liban et en Syrie, et enfin en Suisse.
Et entre deux destinations lointaines, les brefs passages à Paris sont consacrés aux amis – peintres, musiciens, écrivains et poètes – habitués des librairies d’Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, rue de l’Odéon : Erik Satie, Darius et Madeleine Milhaud, Paul et Reine Claudel, Alexis Léger, Henri Seyrig, Roger Desormière, Francis Poulenc, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Valery Larbaud, Léon-Paul Fargue et tant d’autres…
Le Journal de Hélène Hoppenot s’interrompt provisoirement à son départ pour la Chine en 1933. Elle s’y livrera à une autre de ses passions : la photographie.
Outre cet étonnant Journal, qui sera publié jusqu’aux années de la Seconde Guerre mondiale en plusieurs tomes, Hélène Hoppenot (1894-1990) a laissé une importante correspondance et six livres de photographies : Chine, Extrême-Orient, Rome, Tunisie, Mexique, Guatemala.
Édition établie, annotée et présentée par Marie France Mousli, qui a déjà publié la correspondance des Hoppenot avec les Milhaud (Gallimard, 2005) et celle de Henri Hoppenot avec Saint-John Perse (Gallimard, 2009).
Précisions
Collection «Pour Mémoire».
Portfolio : 72 illustrations – photographies, cartes et fac-similés – n. & bl. Index des Noms cités.
Édition originale, tirée à 600 ex., le 19 mars 2012.
13 x 21, 5 cm. 640 pages.
Isbn : 978-2-912222-38-1
Prix de vente public : 48 euros.
Page Facebook consacrée au Journal d’Hélène Hoppenot
Rio de Janeiro, Téhéran, Santiago du Chili, Rio de Janeiro, Berlin, Beyrouth-Damas, Berne
J’ai le plus grand désir d’aller au bout du monde – mais non de m’arrêter en chemin.
Hélène Hoppenot a 23 ans quand elle débarque, en février 1918, à Rio de Janeiro où son mari est nommé auprès de l’ambassadeur Paul Claudel, dont l’épouse est restée en France. Fine et intelligente, tenue à une certaine réserve, elle va rapidement s’orienter dans les arcanes de la diplomatie et en intégrer tous les codes, avant même qu’on ne confie à Henri Hoppenot une ambassade.
Dans le Journal qu’elle commence à tenir alors, elle raconte avec sagacité et humour la vie au Brésil, les excentricités du « Cacique » (surnom de Claudel), la gentillesse de son secrétaire, Darius Milhaud, qui restera toute sa vie un ami fidèle, ainsi que les différends entre le jeune Henri Hoppenot et sa hiérarchie.
Hélène Hoppenot est assurément aux premières loges pour décrire les aléas et les dessous de la vie diplomatique et politique dans cette période troublée de l’entre-deux-guerres.
Mais la vie de diplomate est aussi une vie de nomade, orchestrée par leurs influents amis du Quai d’Orsay – Philippe Berthelot ou Alexis Léger (le poète Saint-John Perse). Attristée par le départ de Claudel et Milhaud à la fin de l’année 1918, Hélène Hoppenot aura, pour la première fois, «l’impression de commencer à vivre une vie qui sera pleine de séparations, de mélancolies de ce genre…»
Après ces débuts pittoresques au Brésil, les Hoppenot séjournent en Perse, pays agité par des tensions géopolitiques considérables, puis au Chili, de nouveau au Brésil, puis dans le Berlin décadent d’après la Grande Guerre, au Liban et en Syrie, et enfin en Suisse.
Et entre deux destinations lointaines, les brefs passages à Paris sont consacrés aux amis – peintres, musiciens, écrivains et poètes – habitués des librairies d’Adrienne Monnier et de Sylvia Beach, rue de l’Odéon : Erik Satie, Darius et Madeleine Milhaud, Paul et Reine Claudel, Alexis Léger, Henri Seyrig, Roger Desormière, Francis Poulenc, Pablo Picasso, Jean Cocteau, Valery Larbaud, Léon-Paul Fargue et tant d’autres…
Le Journal de Hélène Hoppenot s’interrompt provisoirement à son départ pour la Chine en 1933. Elle s’y livrera à une autre de ses passions : la photographie.
Outre cet étonnant Journal, qui sera publié jusqu’aux années de la Seconde Guerre mondiale en plusieurs tomes, Hélène Hoppenot (1894-1990) a laissé une importante correspondance et six livres de photographies : Chine, Extrême-Orient, Rome, Tunisie, Mexique, Guatemala.
Édition établie, annotée et présentée par Marie France Mousli, qui a déjà publié la correspondance des Hoppenot avec les Milhaud (Gallimard, 2005) et celle de Henri Hoppenot avec Saint-John Perse (Gallimard, 2009).
Précisions
Collection «Pour Mémoire».
Portfolio : 72 illustrations – photographies, cartes et fac-similés – n. & bl. Index des Noms cités.
Édition originale, tirée à 600 ex., le 19 mars 2012.
13 x 21, 5 cm. 640 pages.
Isbn : 978-2-912222-38-1
Prix de vente public : 48 euros.
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