Marguerite Bloch | Sur les routes avec le peuple de France / 12 juin-29 juin 1940
La femme de Jean-Richard Bloch a vécu un Exode mémorable en juin 1940 : dix-sept journées de marche sur les routes de Paris jusqu’à Poitiers, en compagnie de sa fille Marianne, enceinte, de la jeune Allemande Mops Sternheim, du peintre flamand Frans Masereel et de sa femme. Sitôt arrivée, Marguerite Bloch rédigea le « beau et poignant » récit de leur périple – resté inédit jusqu’à ce jour…
Orléans était encore loin. Nous avions hâte pourtant d’y arriver. Quand je dis nous, je veux dire nous tous, ces milliers et milliers de gens qui, comme nous, espéraient y trouver une poste, des trains, du ravitaillement, et, sans doute – idée moins claire peut-être mais dominante – l’armée, rassemblée sur la Loire et formant enfin rempart entre cet ennemi accourant de toute la vitesse de ses forces motorisées et le peuple de France, chassé de ses foyers.
Marguerite Bloch (1886-1975), née Herzog, appartenait à la bourgeoisie juive d’Elbeuf : sa famille – qui avait quitté l’Alsace annexée en 1871 par les Allemands – y avait fondé une fabrique de draps. Elle était la sœur d’André Maurois.
À dix-neuf ans, elle rencontre Jean-Richard Bloch (1884-1947), jeune agrégé d’histoire, futur romancier et essayiste. Ils se marient en 1907 et auront cinq enfants. Cette famille juive et communiste, tout à fait intégrée à la société française, participait activement à la vie intellectuelle et politique. Mais elle allait être frappée de plein fouet par les conséquences de l’Armistice de juin 1940, évoqué par Marguerite Bloch dans ce récit.
Précisions
Édition établie et annotée par Philippe Niogret & Claire Paulhan
Préface par Danielle Milhaud-Cappe
Postface et Repères biographiques par Philippe Niogret
Note sur le texte par Claire Paulhan
Collection « Tiré-à-part »
18 photographies et fac-similés n. et bl.
9 illustrations de Frans Masereel
12 x 17 cm. 192 pp.
900 ex. sur Gardapat 13
PVP : 24 €.
Isbn : 978-2-912222-34-3
Mise en vente : 16 juin 2010
La femme de Jean-Richard Bloch a vécu un Exode mémorable en juin 1940 : dix-sept journées de marche sur les routes de Paris jusqu’à Poitiers, en compagnie de sa fille Marianne, enceinte, de la jeune Allemande Mops Sternheim, du peintre flamand Frans Masereel et de sa femme. Sitôt arrivée, Marguerite Bloch rédigea le « beau et poignant » récit de leur périple – resté inédit jusqu’à ce jour…
Orléans était encore loin. Nous avions hâte pourtant d’y arriver. Quand je dis nous, je veux dire nous tous, ces milliers et milliers de gens qui, comme nous, espéraient y trouver une poste, des trains, du ravitaillement, et, sans doute – idée moins claire peut-être mais dominante – l’armée, rassemblée sur la Loire et formant enfin rempart entre cet ennemi accourant de toute la vitesse de ses forces motorisées et le peuple de France, chassé de ses foyers.
Marguerite Bloch (1886-1975), née Herzog, appartenait à la bourgeoisie juive d’Elbeuf : sa famille – qui avait quitté l’Alsace annexée en 1871 par les Allemands – y avait fondé une fabrique de draps. Elle était la sœur d’André Maurois.
À dix-neuf ans, elle rencontre Jean-Richard Bloch (1884-1947), jeune agrégé d’histoire, futur romancier et essayiste. Ils se marient en 1907 et auront cinq enfants. Cette famille juive et communiste, tout à fait intégrée à la société française, participait activement à la vie intellectuelle et politique. Mais elle allait être frappée de plein fouet par les conséquences de l’Armistice de juin 1940, évoqué par Marguerite Bloch dans ce récit.
Précisions
Édition établie et annotée par Philippe Niogret & Claire Paulhan
Préface par Danielle Milhaud-Cappe
Postface et Repères biographiques par Philippe Niogret
Note sur le texte par Claire Paulhan
Collection « Tiré-à-part »
18 photographies et fac-similés n. et bl.
9 illustrations de Frans Masereel
12 x 17 cm. 192 pp.
900 ex. sur Gardapat 13
PVP : 24 €.
Isbn : 978-2-912222-34-3
Mise en vente : 16 juin 2010
La femme de Jean-Richard Bloch a vécu un Exode mémorable en juin 1940 : dix-sept journées de marche sur les routes de Paris jusqu’à Poitiers, en compagnie de sa fille Marianne, enceinte, de la jeune Allemande Mops Sternheim, du peintre flamand Frans Masereel et de sa femme. Sitôt arrivée, Marguerite Bloch rédigea le « beau et poignant » récit de leur périple – resté inédit jusqu’à ce jour…
Orléans était encore loin. Nous avions hâte pourtant d’y arriver. Quand je dis nous, je veux dire nous tous, ces milliers et milliers de gens qui, comme nous, espéraient y trouver une poste, des trains, du ravitaillement, et, sans doute – idée moins claire peut-être mais dominante – l’armée, rassemblée sur la Loire et formant enfin rempart entre cet ennemi accourant de toute la vitesse de ses forces motorisées et le peuple de France, chassé de ses foyers.
Marguerite Bloch (1886-1975), née Herzog, appartenait à la bourgeoisie juive d’Elbeuf : sa famille – qui avait quitté l’Alsace annexée en 1871 par les Allemands – y avait fondé une fabrique de draps. Elle était la sœur d’André Maurois.
À dix-neuf ans, elle rencontre Jean-Richard Bloch (1884-1947), jeune agrégé d’histoire, futur romancier et essayiste. Ils se marient en 1907 et auront cinq enfants. Cette famille juive et communiste, tout à fait intégrée à la société française, participait activement à la vie intellectuelle et politique. Mais elle allait être frappée de plein fouet par les conséquences de l’Armistice de juin 1940, évoqué par Marguerite Bloch dans ce récit.
Précisions
Édition établie et annotée par Philippe Niogret & Claire Paulhan
Préface par Danielle Milhaud-Cappe
Postface et Repères biographiques par Philippe Niogret
Note sur le texte par Claire Paulhan
Collection « Tiré-à-part »
18 photographies et fac-similés n. et bl.
9 illustrations de Frans Masereel
12 x 17 cm. 192 pp.
900 ex. sur Gardapat 13
PVP : 24 €.
Isbn : 978-2-912222-34-3
Mise en vente : 16 juin 2010