Vivienne de Watteville | Une Île sans pareille, Souvenirs de Port-Cros 1929-1930
“Seeds that the Wind May Bring”
Traduction de l’anglais par Constance Lacroix
Notes par Constance Lacroix et Claire Paulhan
Après deux éprouvants voyages scientifiques en Afrique de l’Est, en 1923-1924, puis en 1928-1929, la naturaliste Vivienne de Watteville revient en Europe. Elle est belle, jeune (28 ans) et, à la suite d’un héritage, riche : elle séjourne alors avec sa grand-mère dans le Sud de la France, cherchant un lieu à l’écart pour s’y reposer de sa vie aventureuse, écrire ses souvenirs (Speak to the Earth, 1935) et recevoir ses amis. Edith Wharton l’invite à Hyères et lui signale les « Îles d’Or », que l’on voit à l’horizon…
Débarquant par hasard à Port-Cros en juin 1929, elle croit avoir trouvé un havre de paix avec la maison de Port-Man, qu’elle va louer à l’année à un trio qui règne sur l’île et la sauvegarde jalousement : Marcel Henry, notaire et entomologiste, Marceline, ex-femme du précédent, et Claude Balyne, ancien sous-préfet devenu poète et compagnon de Marceline…
Après avoir remis en état cette maison isolée, Vivienne de Watteville s’installe confortablement, avec son ânesse Modestine, son perroquet Coco, ses livres, son gramophone et ses disques.
En fait, ses ennuis commencent : elle est poursuivie par un jeune ouvrier napolitain fou d’amour, Joseph Baresi ; elle se sent épiée par un couple de gardes, les Ballonet ; elle provoque l’ire de Marcel Henry, en plantant et coupant des arbres…
Heureusement, des amis viennent la voir, rendant au lieu toute sa beauté et sa sérénité. En particulier, un Anglais mélomane, George G. Goschen, se montrera suffisamment original et délicat pour oser demander sa main, l’épouser en juillet 1930 et l’emmener loin de Port-Cros…
Vivienne de Watteville (1900-1957) est la fille d’un peintre spécialisé dans les paysages et les animaux sauvages. Sa mère meurt quand elle a neuf ans. Dès lors, elle a « vagabondé à travers le vaste monde aux côtés de Brovie [son père], sans véritable foyer, et en ne disposant que de très peu d’argent. Nous avions constamment économisé pour financer notre expédition africaine. »
Au terme de cette première expédition scientifique au Kenya, en Ouganda et au Congo belge commanditée par le Muséum de Berne entre le printemps 1923 et l’automne 1924, son père est tué sous ses yeux par un lion ; elle achève leur mission et, une fois rentrée en Europe, elle racontera cette terrible expérience dans Out in the blue (1927).
Au printemps 1928, Vivienne de Watteville retourne au Kenya, non plus pour traquer des animaux, mais pour les photographier et les filmer. Elle passe seule deux mois dans une cabane sur les pentes du Mont Kenya, lisant Walden ou la vie dans les bois de H. D. Thoreau, dessinant, herborisant, allant à la rencontre de la nature… ce qu’elle décrira dans son deuxième livre de souvenirs, Speak to the Earth, traduit par Georges Jean-Aubry pour Payot sous le titre L’Appel de l’Afrique en 1936.
Seeds that the Wind May Bring a été écrit à la toute fin de la vie de Vivienne de Watteville et publié posthume chez Methuen & Co à Londres en 1965.
Précisions
Coll. « Tiré-à-part »
Parution : 30 septembre 2019. Réimpression en novembre 2022.
320 pages. 12 x 17 cm
48 illustrations couleurs
Premier tirage en offset à 400 ex., sur Olin Regular crème mat 100 mg et sous couverture en Fedrigoni Sirio Color Turchese 290 gr.
Deuxième tirage en numérique à 400 ex., sur Pergraphica Natural Rough 100 gr et sous même couverture, par la même imprimerie.Isbn : 978-2-912222-66-4
PVP : 30 €.
“Seeds that the Wind May Bring”
Traduction de l’anglais par Constance Lacroix
Notes par Constance Lacroix et Claire Paulhan
Après deux éprouvants voyages scientifiques en Afrique de l’Est, en 1923-1924, puis en 1928-1929, la naturaliste Vivienne de Watteville revient en Europe. Elle est belle, jeune (28 ans) et, à la suite d’un héritage, riche : elle séjourne alors avec sa grand-mère dans le Sud de la France, cherchant un lieu à l’écart pour s’y reposer de sa vie aventureuse, écrire ses souvenirs (Speak to the Earth, 1935) et recevoir ses amis. Edith Wharton l’invite à Hyères et lui signale les « Îles d’Or », que l’on voit à l’horizon…
Débarquant par hasard à Port-Cros en juin 1929, elle croit avoir trouvé un havre de paix avec la maison de Port-Man, qu’elle va louer à l’année à un trio qui règne sur l’île et la sauvegarde jalousement : Marcel Henry, notaire et entomologiste, Marceline, ex-femme du précédent, et Claude Balyne, ancien sous-préfet devenu poète et compagnon de Marceline…
Après avoir remis en état cette maison isolée, Vivienne de Watteville s’installe confortablement, avec son ânesse Modestine, son perroquet Coco, ses livres, son gramophone et ses disques.
En fait, ses ennuis commencent : elle est poursuivie par un jeune ouvrier napolitain fou d’amour, Joseph Baresi ; elle se sent épiée par un couple de gardes, les Ballonet ; elle provoque l’ire de Marcel Henry, en plantant et coupant des arbres…
Heureusement, des amis viennent la voir, rendant au lieu toute sa beauté et sa sérénité. En particulier, un Anglais mélomane, George G. Goschen, se montrera suffisamment original et délicat pour oser demander sa main, l’épouser en juillet 1930 et l’emmener loin de Port-Cros…
Vivienne de Watteville (1900-1957) est la fille d’un peintre spécialisé dans les paysages et les animaux sauvages. Sa mère meurt quand elle a neuf ans. Dès lors, elle a « vagabondé à travers le vaste monde aux côtés de Brovie [son père], sans véritable foyer, et en ne disposant que de très peu d’argent. Nous avions constamment économisé pour financer notre expédition africaine. »
Au terme de cette première expédition scientifique au Kenya, en Ouganda et au Congo belge commanditée par le Muséum de Berne entre le printemps 1923 et l’automne 1924, son père est tué sous ses yeux par un lion ; elle achève leur mission et, une fois rentrée en Europe, elle racontera cette terrible expérience dans Out in the blue (1927).
Au printemps 1928, Vivienne de Watteville retourne au Kenya, non plus pour traquer des animaux, mais pour les photographier et les filmer. Elle passe seule deux mois dans une cabane sur les pentes du Mont Kenya, lisant Walden ou la vie dans les bois de H. D. Thoreau, dessinant, herborisant, allant à la rencontre de la nature… ce qu’elle décrira dans son deuxième livre de souvenirs, Speak to the Earth, traduit par Georges Jean-Aubry pour Payot sous le titre L’Appel de l’Afrique en 1936.
Seeds that the Wind May Bring a été écrit à la toute fin de la vie de Vivienne de Watteville et publié posthume chez Methuen & Co à Londres en 1965.
Précisions
Coll. « Tiré-à-part »
Parution : 30 septembre 2019. Réimpression en novembre 2022.
320 pages. 12 x 17 cm
48 illustrations couleurs
Premier tirage en offset à 400 ex., sur Olin Regular crème mat 100 mg et sous couverture en Fedrigoni Sirio Color Turchese 290 gr.
Deuxième tirage en numérique à 400 ex., sur Pergraphica Natural Rough 100 gr et sous même couverture, par la même imprimerie.Isbn : 978-2-912222-66-4
PVP : 30 €.
“Seeds that the Wind May Bring”
Traduction de l’anglais par Constance Lacroix
Notes par Constance Lacroix et Claire Paulhan
Après deux éprouvants voyages scientifiques en Afrique de l’Est, en 1923-1924, puis en 1928-1929, la naturaliste Vivienne de Watteville revient en Europe. Elle est belle, jeune (28 ans) et, à la suite d’un héritage, riche : elle séjourne alors avec sa grand-mère dans le Sud de la France, cherchant un lieu à l’écart pour s’y reposer de sa vie aventureuse, écrire ses souvenirs (Speak to the Earth, 1935) et recevoir ses amis. Edith Wharton l’invite à Hyères et lui signale les « Îles d’Or », que l’on voit à l’horizon…
Débarquant par hasard à Port-Cros en juin 1929, elle croit avoir trouvé un havre de paix avec la maison de Port-Man, qu’elle va louer à l’année à un trio qui règne sur l’île et la sauvegarde jalousement : Marcel Henry, notaire et entomologiste, Marceline, ex-femme du précédent, et Claude Balyne, ancien sous-préfet devenu poète et compagnon de Marceline…
Après avoir remis en état cette maison isolée, Vivienne de Watteville s’installe confortablement, avec son ânesse Modestine, son perroquet Coco, ses livres, son gramophone et ses disques.
En fait, ses ennuis commencent : elle est poursuivie par un jeune ouvrier napolitain fou d’amour, Joseph Baresi ; elle se sent épiée par un couple de gardes, les Ballonet ; elle provoque l’ire de Marcel Henry, en plantant et coupant des arbres…
Heureusement, des amis viennent la voir, rendant au lieu toute sa beauté et sa sérénité. En particulier, un Anglais mélomane, George G. Goschen, se montrera suffisamment original et délicat pour oser demander sa main, l’épouser en juillet 1930 et l’emmener loin de Port-Cros…
Vivienne de Watteville (1900-1957) est la fille d’un peintre spécialisé dans les paysages et les animaux sauvages. Sa mère meurt quand elle a neuf ans. Dès lors, elle a « vagabondé à travers le vaste monde aux côtés de Brovie [son père], sans véritable foyer, et en ne disposant que de très peu d’argent. Nous avions constamment économisé pour financer notre expédition africaine. »
Au terme de cette première expédition scientifique au Kenya, en Ouganda et au Congo belge commanditée par le Muséum de Berne entre le printemps 1923 et l’automne 1924, son père est tué sous ses yeux par un lion ; elle achève leur mission et, une fois rentrée en Europe, elle racontera cette terrible expérience dans Out in the blue (1927).
Au printemps 1928, Vivienne de Watteville retourne au Kenya, non plus pour traquer des animaux, mais pour les photographier et les filmer. Elle passe seule deux mois dans une cabane sur les pentes du Mont Kenya, lisant Walden ou la vie dans les bois de H. D. Thoreau, dessinant, herborisant, allant à la rencontre de la nature… ce qu’elle décrira dans son deuxième livre de souvenirs, Speak to the Earth, traduit par Georges Jean-Aubry pour Payot sous le titre L’Appel de l’Afrique en 1936.
Seeds that the Wind May Bring a été écrit à la toute fin de la vie de Vivienne de Watteville et publié posthume chez Methuen & Co à Londres en 1965.
Précisions
Coll. « Tiré-à-part »
Parution : 30 septembre 2019. Réimpression en novembre 2022.
320 pages. 12 x 17 cm
48 illustrations couleurs
Premier tirage en offset à 400 ex., sur Olin Regular crème mat 100 mg et sous couverture en Fedrigoni Sirio Color Turchese 290 gr.
Deuxième tirage en numérique à 400 ex., sur Pergraphica Natural Rough 100 gr et sous même couverture, par la même imprimerie.Isbn : 978-2-912222-66-4
PVP : 30 €.